Les modèles mélodiques ont été organisé en 12 modes; Mais on peut constater l’existence de 14 modes (dont kord-e bayât et shushtari). Il semble que ‘on ait choisi 12 car, ce nombre a été utilisé pour le maqâm et, de plus, il a une charge symbolique.

Les 12 systèmes principaux dont 5 secondaires sont:

1) dastgâh-e shur
• âvâz-e dashti
• âvâz-e bayate tork
 âvâz-e afshâri
• âvâz-e abû’atâ
2) dastgâh-e navâ
3) dastgâh-e segâh
4) dasrgâh-e chahâr’gâh

 

 


5) dastgâh-e homâyun
âvâz-e esfahân
6) dastgâh-e mâhur
7) dastgâh-e râst’panj’gâh

Ces 12 systèmes sont construits sur 5 échelles, celles des dastgâh suivants :
• shur
• segâh
• chahâr’gâh
• homâyun
• mâhur

•   Le premier chevalet de la partie droite est en général en mi.
•   Le deuxième chevalet de la partie droite est en général en fa.
•   Le troisième chevalet de la partie droite est en général en sol.
•   Le quatrième chevalet de la partie droite est en général en la.
•   Le cinquième chevalet de la partie droite est en général en si.
•   Le sixième chevalet de la partie droite est en général en do.
•   Le septième chevalet de la partie droite est en général en ré.
•   Le huitième chevalet de la partie droite est en général en mi.
•   Le neuvième chevalet de la partie droite est en général en fa.

Pour la partie centrale et la partie de gauche de l’instrument, la notation est identique. On n’utilise pas les cordes placées derrière les chevalets de la partie droite de l’instrument.
Voici quelques exemples :
Les chevalets 1 et 8 sont en mi. Les 2 et 9 sont en fa, et on peut les accorder en fonction du dastgâh. Par exemple, dans le dastgâh-e shur (en sol), le premier chevalet est accordé en mi et le huitième chevalet est accordé en mi♭.
Dans le dastgâh-e mâhur (en fa), le premier chevalet est accordé en mi♮ et le huitième chevalet est accordé en mi♭. Par exemple, dans le dastqâh-e châhâr’gâh (en do) :
• Le premier chevalet en laiton est accordé en mi .
• Le premier chevalet en acier (partie centrale) est accordé en mi♮.
• Le huitième chevalet est accordé en mi♮.
• Le huitième chevalet de la partie droite est accordé en mi .
• Le neuvième chevalet de la partie droite en laiton est accordé en fa♯.
• Le deuxième chevalet de la partie centrale est accordé en fa♮.
En esfahân (en sol), le neuvième chevalet est accordé en fa♮ et le deuxième chevalet est accordé en fa♯.
L’instrument n’étant pas chromatique, il est nécessaire soit de modifier la position des chevalets, soit de changer la position des notes, soit de supprimer quelques gusheh, ou bien de supprimer quelques notes altérées, par exemple dans le mode shur (en sol) : le quatrième chevalet est déplacé légèrement vers la droite pour avoir le la en deuxième position et le la♭ en troisième position.
Le cinquième chevalet est déplacé légèrement vers la droite pour avoir le si♭ en deuxième position et le si en troisième position.
Le septième chevalet de la partie droite est accordé en ré (ou ré), et celui de la partie centrale est accordé en ré (ou ).
Dans le mode de mâhur (en fa), le quatrième chevalet dans la partie de droite est accordé en la , celui de la partie centrale est accordé en la♮ et celui de la partie de gauche est accordé en la (le quatrième chevalet est déplacé légèrement sur la droite).
Dans le mode châhâr’gâh (en do), du radif de Mirzâ Abdollâh, on supprime gusheh de muyeh.

Les accords : râst’kuk (« de droite »), (Correspond à l’accompagnement de la voix masculin)
Selon Sabâ (1902-1957), ces appellations râst’kûk et chap’kuk « viennent de ce que, pour accompagner une chanteuse sur le târ ou la vièle kamâncheh, on raccourcit la première corde de manière à hausser son accord d’un ton, afin de favoriser l’exécution de la transposition. On appelle « gauche » le sens dans lequel on tourne la cheville pour tendre ainsi la corde et « droite » le sens opposé ».

Auparavant on n’utilisait jamais le diapason. De plus, dans notre musique, la même note peut être perçu par chaque musicien avec une légère différence. Mais quand on joue dans un ensemble, on doit s’accorder soit sur un musicien soit avec le diapason. c’est pourquoi je propose ici mon propre accord.

Pour chaque dastgâh, j’accord mon instrument avec au diapason 440, mais avec quelques modifications : mes si♭, si, mi♭ et mi sont toujours abaissés par rapport au diapason.
Pour avoir un (environ ¼ de ton) ou bien ¾ de ton, j’accord à l’oreille, en chantant les intervalles dans un dastgâh précis. Il faut noter que cet intervalle est différent pour chaque musicien et, curieusement, qu’il change dans chaque dastgâh : par exemple, Le la  dans le dastgâh-e shur est différent de celui du mâhur.
Dans la plupart des accords, je suis obligé, pour avoir le la (A4) et le la♭ (A4), de pousser un peu le quatrième chevalet de deuxième position vers la droite.
Dastgâh-e shur : nous préférons (pour avoir un drone) accorder les cordes du premier chevalet en Do 2.

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